Un nouveau travail, une nouvelle maison, des nouveaux voisins. [Libre]

Un nouveau travail, une nouvelle maison, des nouveaux voisins.

Je me trouve devant mon nouveau chez moi. Je me suis achetée une petit maison pas trop chère mais surtout bien à mon goût. Je sais que cela peut paraître étrange avec mon petit salaire, mais je dirais que j’ai fait un prêt alors que cela n’est pas le cas du tout…. Je l’ai acheté cash avec un petit chèque bien rempli. Ma banquière n’a rien dit, elle sait que j’ai de l’argent. Mais elle ne change pas son attitude vis-à-vis de moi pour autant. Je regarde alors les clés de cette nouvelle maison que j’ai rien que pour moi.

Marco aurait était content d’avoir une maison pour nous deux, mais bon, je pense que je dois essayer d’avancer. Je lève la tête, je vois que les gens m’observent. Je passe le pas de ma porte. Je l’ouvre. Le camion de déménagement ne doit pas tarder. J’ai mis les noms sur les cartons. Je vais me débrouiller comme il le faut. Je leur souris, j’ai prévu un petit billet pour les remercier. Cela ne me dérange pas du tout de leur donner quelque chose. Je les vois venir. Je leurs dis aimablement : « Bonjour, vous allez bien ? Merci d’être venu aujourd’hui.  » Ils sont contents, ils n’ont pas l’habitude qu’on leur parle gentiment. On en a discuté la dernière fois, ils sont bien étonnés je dois dire.

Je leurs dis en riant ; «  J’espère que vous êtes prêt parce que c’est petit mais, je pense que vous allez bien marcher. » Ils rient aussi, je leurs dis alors pour simplifier : «  La cuisine est à droite, le salon à gauche. Puis ma chambre et les vêtements sont en haut. » Ils commencent alors à tout sortir du camion, je réponds à leurs questions pour leur dire où ça va. Je reste alors dehors, je vois pas mal de gens passer exprès devant la maison, je trouve ça assez amusant à vrai dire… Je souris à tout le monde.

Puis là le facteur passe, je me demande bien ce qu’il me veut. Il vient me donner un colis, je dis alors amusée : « Je suis navrée mais vous vous êtes trompés de maison, ce n’est pas ici. » Il sourit un peu surpris que je lui dise ça. On commence alors à discuter. Puis une personne que je ne connais pas vient vers nous.