Di - Bite that tattoo on your shoulder

(Diana Verbiest )

23 | Vedette de soap opera | lavandia land

prénom|nom Diana Verbiest, Di Vei. On raccourcit sur les bords, on sarcle tout ce qui fait barrage, on ne retient que l'essentiel. Ca fait d'ailleurs un bail qu'elle doute qu'elle le soit. lieu de naissance quelque part, dans un coin assez paumé du Nebraska. Parait qu'elle avait un peu de retard et un joli cordon enroulé autour du cou lui filant une couleur assez saisissante. Certains ont la survie dans le sang. nationalité|origine la beauté plantureuse, c'est de sa mère qu'elle la tient. Reine des fleurs de son bled planté au beau milieu d'une carte, américaine de souche. Mais, son sale caractère de diva, lui, c'est de son père qu'elle tient, ce néerlandais venu chercher bonheur de l'autre côté de l'atlantique. Di est de nationalité américaine, jusqu'au stars et strips qu'elle s'est tatouée à l'encre de stylo bille par une nuit de picole.situation financière ($$$$$), les flammes de la passion c'est le programme qui squatte les écrans depuis des temps immémoriaux, où sa côte de popularité est telle qu'elle risque d'y installer une tente. Question flouz, ça se débrouille et ça le fait avec excellence.statut civil le couple est une invention sociétale. Di en a marre, des histoires d'amour qu'on lui invente, du nouveau chanteur à la mode au raté qui sort d'une télé réalité. Tout n'est que poudre projetée aux yeux dupes. Des écrans de fumée. Aux dernières nouvelles, elle est célibataire et ce, par choix. Les histoires où se mêlent passion et nobles sentiments, des casse-tête qu'elle évite avec précaution. Tss, les mecs de son age...abonnés à rateauland.orientation sexuelle hétérosexuelle, elle s'invente une insolence particulière lorsqu'il est question de s'afficher sur les réseaux sociaux, embrassant qui elle veut, s'accolant et se pendant à des lèvres pleines et précieuses. Pourtant, seuls les hommes gagnent son attention.ambitions|rêves et celle qui a passé la moitié de sa vie à courir après la célébrité, tout ce qu'elle veut, maintenant, c'est cette normalité qui la fuit invariablement. Seulement, comme paradoxe est Verbiest, elle veut plus et le veut tout de suite. j'aime la sensation du sable sous les pieds, bronzer, se boire une pina colada et s'imaginer au bord de l'eau, dans un coin paradisiaque, perdu au milieu du pacifique, vivre au jour le jour sans se soucier des tunes, conduire sa ducati en s'imaginant héroïne du prochain Mission Impossible, poster des vidéos gym class, s'éloigner des stéréotypes, la bière, la pizza, la dernière clope du jour...j'aime pas les haters, twitter, les concepts nébuleux, trop flous, la musique pop, Harry Potter, les jeux vidéos, les discussions creuses, les mascaras à tenue trop longue, Shakespeare et ses tragédies à la con, la violence gratuite, les producteurs pervers, les cascadeurs... traits de caractère l'ouragan Diana débarque toujours et emporte tout, absolument tout. Verbiest n'est ni un cadeau dans la vraie vie, ni sur les plateaux de tournage. Humeur changeante, discours rugueux, sens du défi occulte. Des travers qu'elle assume, un sourire de garce aux lèvres et l'attitude princière qui va avec. crédits hailey baldwin daily

anything you can do

01. Lorsqu'elle parle, elle le fait souvent sans filtre. Lorsqu'elle se prend en photo, également. Son vocabulaire n'est pas le plus enrobé, sa peau, pas la plus douce. Elle aime les choses vraies, pures, sans fioritures. Alors, parfois, Diana n'est vraiment pas votre meilleure amie. 02. Di a passé son enfance sur les routes, à sillonner les concours de beauté, accompagnée de sa mère et de sa tante. On peut dire qu'elle est le produit d'une Amérique matérialiste qui tend à voler les plus précieuses années. 03. Di avait une soeur, avant. L'emploi de l'imparfait est justifié par la disparition de cette dernière, du jour au lendemain, après une soirée entre filles et une phrase lancée , à qui veut. Un "j'pars, j'pars bientôt". Le lendemain, elle n'était déjà plus là. Tous les jours, elle offre une pensée à Yara, cette soeur qui a fui et qui ne s’embarrasse ni de mail, ni de coup de fil, ni de lettre. 04. Diana n'était pas une élève très assidue. Elle, elle préférait philosopher, à l'abri des gradins, en s'inventant une destinée de grande actrice. Ses rêves sont en construction, disons, qu'à des moments, c'est sa vie, entièrement, qui l'est. Pleine de monticules de gravier, attendant d'être évacués. 05. Diana adore les enfants. Lorsqu'elle en croise dans la rue, gaga, elle s'arrête constamment pour aller claquer un bisou sur leurs joues. Elle veut en avoir quatre, minimum. Certains s'extasient devant des photos de chatons...chacun son truc. Il n'y a rien de plus révoltant que la pédophilie pour elle, d'ailleurs, elle fait des dons aux associations de lutte contre ce phénomène grandissant, milite avec ferveur lorsque l'occasion lui est donnée. Simple, pour elle, tous les pervers mériteraient qu'on leur coupe les cojones et qu'on les leur fasse bouffer. 06. Le baseball, elle s'est longtemps rêvé Catcher d'une équipe, entre deux envies de devenir la prochaine Lorraine Bacall. Elle n'est pas si superficielle qu'il n'y parait. Se casser un ongle n'est pas une catastrophe. On l'appelle toujours pour les histoires de bricolage. Grandir dans une ferme l'a aidé à manier le marteau et le tournevis. 07. Composer des numéros de l'annuaire, au grand hasard et réussir, une fois sur dix, à entamer une conversation avec la personne au bout du fil. Il n'y a rien de mieux quand le silence est pesant et la solitude, elle, glaciale. 08.Squatter les soirées karaoké, les enterrements de vie de jeune fille ( des autres), son passe-temps favori. Squatter des magasins, des instituts de beauté, pareillement.

pseudo|prénom saxton, ron. âge|lieu de résidence xx, planète terre avatar Hailey Baldwin fréquence de connexion 5/7 nature du lien pinventé. commentaires|autres long live dwotg Di - Bite that tattoo on your shoulder 3583450262

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get out of my life

Diana, assise là, n’est à cet instant, plus que des lèvres pleines, un regard perçant, une étincelle qui brille et aveugle le camera-man. Plan rapproché, sur le lentigo, à deux centimètres de la commissure de ses lèvres. Une larme trace un sillon, unique, rapide, elle tombe , la chute est vertigineuse, elle atterrit, larme, sur une lettre décachetée. Elle joue constamment la comédie, la princesse des plateaux de tournage, cache aux yeux profanes, la tristesse qui écharpe et s’étend, impunément, impétueusement dans son existence. Des sourires factices, des éclats de rire, qui se brisent dans le silence. Et dans cette scène muette, Verbiest a tout d’une starlette des glorieuses années du cinéma noir et blanc. Tout d’une étoile montante , à quelques mètres de là, le réalisateur est persuadé que cette nana, débarquée au casting avec ses inflexions de fermière, un chewing gum mentholé valsant entre les molaires, aura surement un destin exceptionnel. Pourtant, dans sa boîte capitonnée, cervelle a du mal à concevoir. Diana n’est plus qu’un clignement de paupières, qu’un reniflement pondéré, qu’un regard qui progressivement se perd dans le vague. Le make up appliqué soigneusement n’est plus qu’un chaos sans nom, la coiffure travaillée, dévastée par la tornade créée par les ventilos. Il fait chaud, dans le coin. Il y a les scénaristes qui rient, en buvant leur café, derrière. Verbiest voit les perches, les spots placés çà et là. A une conscience accrue du mensonge qui déflagre, percute une réalité troublante. Mais, la blonde sait, que cette larme unique, elle est aussi tangible et vraie que le poids qui comprime ses poumons. Cette larme c’est Yara. C’est le manque qui se déploie et la certitude associée.
- Et coupé !
L'expression torturée se tire, l'assistante s'approche, lui tendant un smoothie. Diana la regarde, plisse le nez :
- C'est pas c'que j'ai demandé.
Sur ces paroles cinglantes, elle s'éloigne de cette démarche chaloupée travaillée avec rigueur.
Dire que cette incompétente est allée à Yale.

(...)

« Chérie, le scénario n’est peut-être pas très recherché mais, tu peux quand même reconnaître que le cachet proposé est intéressant » - sa mère,assise , jambes croisées, dénudées au possible, se vernis les ongles, avec nonchalance. Elle parle d’une occasion en or, comme si elle parlait du programme télé. Avec peu de conviction et très peu d’intérêt. Derrière ces mots, mis côte à côte, se cache le message subliminal basique, celui qui rappelle au souvenir de la petite vedette, qu’elle n’est ni Angelina Jolie, ni Kate Winslet. Choisir les scénarii n’est pas un luxe qu’elle peut se permettre. « Parler fric, c’est vulgaire » - claque Diana, en passant devant sa mère pour aller s’enfermer dans la chambre du bus aménagé qui lui sert de loge, installé entre le plateau six – et le distributeur de coca. Ce qu’elle sait, pour le moment, c’est qu’elle ne va pas passer sa vie sur « Les flammes de la passion » comme Richard Carlton, le personnage principal qui comptabilise des milliers de fan du troisième âge et tout autant de rides sur son visage. En tout cas, celles qui n’ont pas été effacées par ses piqures de botox répétées. « Tu devrais grandir » - entend-t-elle sa mère lancer, derrière la porte, avant de sombrer dans le sommeil. La blondinette se lève toujours aux aurores, ce qui n’est pas le cas de celle qui lui a donné la vie et qui se contente simplement de profiter de ce qu’elle gagne. Alors, comme ça, du jour au lendemain, du lendemain au jour, elle prend ses affaires et part. Une seule virée, de trois jours et les rencontres qui vont avec.