Zoe » don't let me lose

   ( Zoe Cohen )

33 ans | pompier | lavandia land

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prénom|nom Zoe Cohen lieu de naissance Rosindale nationalité|origine Américaine situation financière ($$$), son métier ne lui rapporte pas spécialement plus que la moyenne, mais la prime de risques, elle, est assez importante. statut civil célibataire. orientation sexuelle hétéro, même si elle n'a jamais rien tenté d'autre. ambitions|rêves Son plus grand rêve serait certainement de ne plus être sans cesse rattachée à cette famille si importante et influente lorsqu'elle décline son identité. Être madame tout le monde, et pas "la fille de..." un jour, ce serait pas mal. j'aime découvrir de nouveaux bouquins, les motos sportives, me perdre dans des pays et des paysages que je ne connais pas, me laisser hypnotiser par les flammes du feu d'une cheminée, les bonbons, cuisiner, commander mes vêtements sur internet, le lever du soleil, aller à l'essentiel, découvrir de nouvelles choses, l'art de manière générale j'aime pas passer mon temps devant la télévision, les fuites de gaz, l'hypocrisie, les mensonges, le chocolat, faire les courses ou les magasins en général, réconforter quelqu'un, parler (et ceux qui parlent) pour ne rien dire, les décorations vintage, les cicatrices traits de caractère indépendante, rancunière, souvent dans la confrontation, sanguine, réfléchie (pour le perso), fonceuse (pour le boulot), entêtée, au cœur tendre dans le fond, bon enfant, entreprenante, sentimentalement éloignée, terre à terre, autoritaire crédits tumblr.

   anything you can do
Sa famille est très connue et influente dans le domaine juridique, une voie que ses parents auraient aimé qu'elle suive, ou plutôt qu'elle ne lâche pas en cours de route. Lors de sa dernière année de droit des affaires, Zoe a refusé de passer ses examens finaux et a tout abandonné, ses parents ne pouvant rien faire contre. Après ça, elle a cherché sa voie et s'est complètement retrouvée en devenant pompier. » Zoe n'est pas du genre douée avec les sentiments, qu'il s'agisse des siens ou ceux des autres. Ce n'est pas qu'elle est toujours triste ou qu'elle ne sait pas les contenir, loin de là, mais simplement qu'elle ne sait pas quoi en faire. Alors souvent, elle les met de côté, à un endroit extérieur à elle-même pour qu'ils ne refassent pas surface au moment venu. » Les seules émotions qui la guident à vrai dire sont l'énergie, l'adrénaline, la frustration, la colère et la force. Mais ce n'est pas pour autant qu'elle vous sautera au nez à chaque coup. » Elle n'est pas susceptible mais est par contre très rancunière. Elle a une mémoire d'éléphant et n'oublie jamais un mauvais coup qu'on lui a fait. Et puis comme on dit, la vengeance est un plat qui se mange frois. » Derrière tout ça, notre Zoe a tout de même un coeur tendre, et même si elle le fait maladroitement, elle sera toujours présente pour vous porter secours et vous aider. » Elle fait de la moto depuis qu'elle a l'âge d'avoir son permis. Ces bolides aux profils élancés, aérodynamiques et sportifs captivent son esprit et son coeur en un instant. » Zoe ne se définit pas comme féministe, il n'empêche qu'elle défend ses valeurs, et surtout ses droits. » Elle pourrait passer des heures en cuisine, c'est un vrai cordon bleu ! L'inspiration lui vient sans qu'elle n'ait rien demandé et elle invente souvent des recettes, même si elle a des ratés. Elle déteste cependant passer son temps en pâtisserie, son truc à elle ce sont plutôt les entrées et les plats. » Elle apprécie particulièrement la cuisine asiatique pour ses saveurs et ses délices. » Considérée comme femme à risque concernant le cancer du sein, Zoe ne manque jamais son rendez-vous médical annuel à la clinique du sein. » C'est le genre de femme qui a soif de découvertes, surtout au niveau des cultures et des paysages, c'est pourquoi elle a besoin d'un grand voyage par an au minimum où elle part avec son sac à dos et un billet d'avion, découvrir de nouveaux pays, logeant chez l'habitant ou dans des locations bon marché. » Il y a deux ans, elle s'est retrouvé coincée lors d'une intervention, en ressortant avec une parie du dos et du flanc brûlé. Aujourd'hui, des tatouages recouvrent ses cicatrices malgré tout encore perceptibles. » Elle aimerait un jour fonder une famille, mais elle se sent plus prête à adopter un enfant qu'à en porter un. » Consciente d'être la risée de la famille aux yeux de celle-ci, elle n'empêche qu'elle ne se cache pas de les envoyer balader. Elle vit très bien sans eux mais ils semblent sans cesse dans les parages, c'est pesant. » Elle a des frères et soeurs et entretient une relation différente avec chacun d'eux. » Son fort caractère en fait fuir plus d'un mais elle ne pense pas à s'adoucir pour autant. Être elle-même est une chose primordiale et personne ne lui enlèvera cette liberté » Depuis une affaire qui a mal tournée, elle est inscrite dans une salle qui propose des sports de combats et de défense. » Toutes les semaines, elle retrouve une bande d'amis pour partager un simple repas, boire un verre, faire un mini tournoi de tennis ou autre. Au début, elle était plutôt partagée à cette idée mais désormais, elle sent qu'elle a besoin de cette dose hebdomadaire d'avis et de caractères différents.

   
21 mois plus tôt...
« Vous avez de la famille chez qui vous pouvez aller le temps de votre convalescence ? » Je relève mon regard qui s’était perdu sur la jointure entre la fenêtre et le mur vers le psychiatre et le médecin. Je sens que la demande est insistance, qu’elle définira même mon laisser passer pour le monde extérieur. Si je leur dis la vérité, que je vais rentrer chez moi, que je serai seule et que je me débrouillerai très bien comme ça, jamais ils ne me donneront l’autorisation que j’attends depuis si longtemps. Je feins un sourire, presque persuadée de les convaincre. « Je vais habiter quelques mois chez ma sœur. » mon mensonge est plausible. Ils ont déjà vu Rosalind se balader dans les couloirs, me rendre visite, et puis aussi étonnant que cela puisse paraître, c’est même elle qui va me ramener chez moi. Ils n’ont pas à le savoir, ils penseront très bien que je partirai chez elle. « Laquelle de vos sœurs ? » me demande le psychiatre. J’oubliais qu’il était au courant de tout celui-là. Je lui signale qu’il s’agit de Rose. Il acquiesce. Sa sonnette d’alarme aurait retenti directement si je lui avait parlé d’une des deux autres, ou même de mes parents. J’ai assez conversé avec lui pour qu’il sache que je suis très éloignée de ma famille « proche », que je ne leur parle plus depuis des années, qu’ils me voient comme un énorme point noir à leur tableau, que je ne suis plus la fille parfaite qu’ils ont élevée, qu’ils ont honte et qu’ils préfèrent m’oublier. Et tout ça, il le sait bien malgré moi. Je n’aime pas parler de moi, encore moins de ma vie, et encore moins avec un inconnu. Si j’ai cependant bien appris une chose à travers les années, c’est qu’il faut toujours montrer patte blanche, se renseigner sur ce que l’on attend de vous, et tout faire pour faire croire que vous y êtes arrivés. Avec le psychiatre, autant gagner du temps plutôt que de passer nos séances à tout garder en moi. Plus je lui dis ce qu’il attend que je lui dise et plus vite il me lâchera la grappe. « N’oubliez pas que vous devez venir nous revoir deux fois cette semaine, jeudi et samedi. Mais ne vous en faites pas, selon l’évolution et au fil du temps, ces rendez-vous seront plus espacés. » Comment pourrais-je oublier avec cette douleur qui est constante dans mon dos et sur mon flanc. Je le sens dans ma chaire comme dans mes os. C’est aussi horrible que ça en a l’air. Les brûlures n’ont pas de secrets pour moi, je les connais bien. Elles ne font pas de cadeaux. Je savais que ce jour arriverait, mais je n’imaginais pas si tôt dans ma carrière. Seulement cinq ans que je suis pompier, et pas une erreur jusqu’ici. Au début, j’en voulais à mes coéquipiers de m’avoir laissée, et puis j’ai compris. J’ai compris qu’une vie valait moins que cinq autres. J’ai compris qu’au final, je ne m’en étais pas si mal tirée. J’ai compris que la guérison des blessures prendrait du temps, que les trois mois passés dans ce lit d’hôpital ne suffiraient pas. J’ai compris que j’allais devoir mordre sur ma chique, encore et encore. J’ai compris que j'allais avoir mal, encore. « Vous pouvez compter sur moi. » S’il y a bien une chose pour laquelle je suis déterminée, c’est de me rétablir le plus vite possible et de retourner sur le terrain. Hors de question que je m’habitue à rester à la maison et en vienne à me dire que j’adopterais bien l’un de ces chats abandonnés dans la rue. « Bien, vous n’aurez plus qu’à signer les papiers lors de votre sortie. Et… Zoe, pas de folies, on est bien d’accord ? » J’hausse les épaules, innocente que je suis. S’il pense me connaître et ne pas être sûr que me laisser sortir soit une bonne idée, pourquoi m’en donne-t-il l’autorisation ?  

   

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pseudo|prénom khl âge|lieu de résidence 23 ans, Belgique avatar Serinda Swan fréquence de connexion 4j/7 nature du lien inventé même si pas mal de liens ont été construits avec d'autres membres (soeur de Rosalind, bande à Jul, etc.) commentaires|autres hâte de vous rejoindre les amours !