(TC) HANDS UP

- hands up -

Haut les mains tout le monde, ceci est un braquage et ce n'est pas exercice. Le quartier de Milton est totalement bouclé. Les autorités sont là, et bloquent le passage. En effet un braquage a lieu dans la bijouterie. Les vendeurs sont à l'intérieur, et les gens devant sont pris en otage par des braqueurs cagoulés. Si vous êtes coincés soyez calmes. Si vous pouvez vous cacher faites le aussi. Je le rappelle, ceci n'est pas un exercice. Et les coups de feu peuvent partir vite, laissez la police faire son travail.

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Pour une fois que Sona décida de sortir de chez elle et d'aller à la bijouterie afin de faire ajuster l'une de ses nouvelles montres, il fallait qu'il lui arrive quelque chose. Il faut dire qu'elle était venue avec les pieds de plomb, et qu'en voyant la quantité de personnes faisant la file, elle avait hésité à faire demi-tour. Mais les fêtes de fin d'année arrivent à grand pas, et peu importe le jour où elle irait, il y aurait du monde. Alors elle avait pris son courage et sa patience en main et avait décidé de faire la file. Mais si elle avait su ce qui allait arriver quelques minutes plus tard, elle aurait fait demi-tour. Car maintenant, elle se retrouvait assise par terre, les mains menottées avec des colsons, le tout devant des braqueurs cagoulés. Elle soupira longuement. C'est une grosse blague .. Se dit-elle pour elle-même. Un des cambrioleurs se retourna vers elle et dirigea son arme dans sa direction. La ferme sale bourge ! Elle leva les yeux au ciel et pria pour que tout ceci s'arrête bientôt.

Le neuvième anniversaire de Leany approche à grands pas. Gavin s’efforce, chaque jour, d’apprendre à lire l’heure à sa petite-sœur, atteinte d’autisme. Les progrès sont lents mais sont bons, toutefois. Pour l’anniversaire de la petite fille, Gavin a décidé de lui offrir une montre afin de motiver Leany, sachant pertinemment que les cadeaux sont un réel moteur pour les enfants, surtout pour sa petite sœur. C’est ainsi qu’il se retrouve dans une des bijouteries du centre. Un vendeur le conseille. Gavin sait très bien ce qu’il désire. Il veut des gros chiffres, une différence de taille dans les aiguilles assez conséquentes pour qu’il n’y ait aucune confusion et surtout, du rose, la couleur préférée de l’enfant. C’est alors qu’il est au fond du magasin qu’il entend des cris et sent une ambiance de panique générale. Il se retourne et découvre, médusé, des braqueurs cagoulés. Il les voit même, menotter une jeune femme, une personne âgée et l’agent de sécurité des lieux. Tétanisé, Gavin n’ose même pas cligner des yeux. Un des cambrioleurs ordonne à tout le monde de vider ses poches. Hormis un peu de liquide, il n’y a pas grand-chose dans celles de Gavin : des médiators de guitare, comme toujours. Il essaie tant bien que mal de garder son calme, il ne veut pas paraître agité, il se doute que cela va attiser la méchanceté et le sadisme des cambrioleurs.

l'anniversaire de sa mère est dans quelques jours. si la brune ne parle plus à son paternel, elle garde quelques contacts avec sa génitrice. elle souhaite lui offrir un bracelet ou une paire de boucle d'oreilles. rien d'extravagant, quelque chose de classe, en or blanc de préférence. la bijouterie est pleine de monde lorsqu'elle arrive. normal, les fêtes de fin d'années arrivent à grand pas. tegan est devant la vitrine des boucles d'oreilles lorsqu'elle entend un hurlement. elle lève la tête pour voir des types cagoulés. merde. un braquage. elle suit le mouvement et très rapidement elle se retrouve assise à côté d'une brune, les mains accrochées dans le dos. "on peut pas rester sans rien faire" murmure-t-elle à la brune, qui vient de se faire réprimander par un braqueur. elle va être en retard pour la répétition de son groupe. et c'est sur cette pensée qu'elle tourne la tête vers le fond de la boutique et aperçoit le blond. "gavin" fait-elle le plus doucement possible. elle espère quand même qu'il l'a entendu.

Hands up
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Le choix des alliances est un des moment les plus important quand on va se marier et vu que mon futur mari veut la surprise pour tout j'ai décidé de me rendre à la bijouterie pour lui choisir son alliance, c'est lui qui choisira la mienne. Quand j'étais plus jeune j'avoue que je ne voulais pas réellement me marier mais maintenant avec les enfants et toutes les choses qu'on a traversé, je ne me vois pas de toute façon sans lui et avoir le même nom de famille que mes enfants est un moment très important pour moi. Regardant les alliances attentivement je fus surprise dans ma rêverie de mariage, des hommes cagoulé firent éruption dans la boutique demandant de garder notre calme, nous menottant avec des liens en plastique. Quelques instants après ma rêverie je me suis retrouvée au sol au milieu d'autres clients de la bijouterie et les vendeurs totalement paniqués eux aussi au sol. Le patron de la boutique était debout devant nous tentant d'ouvrir la caisse avec un pistolet sur la tempe. A cet instant la seule pensée est mes enfants, heureusement qu'ils sont en sécurité à la maison, je regarde autour de moi découvrant la panique des autres otages. "Il faut rester calme ça va aller" murmurais je à une jeune femme à côté de moi, rien ne sert de bouger et de s'énerver ; on sera sain et sauf si on ne dit rien.

Sona espérait que tout ceci n'était qu'une grosse blague, qu'elle se trouvait dans un rêve et qu'elle allait bientôt se réveiller. Mais non, ce n'était pas un rêve. La réalité n'était on ne peu plus réelle et elle était bien prisonnière de ces braqueurs. Une otage. Oui, elle en était une. Jamais elle n'aurait pensé l'être. Après tout, qui souhaiterait faire partie des otages d'un cambriolage ? Elle ne savait pas qui était ces hommes, mais si les flics pouvaient se bouger et mettre la main dessus, elle sait qu'ils passeront un mauvais quart d'heure car à Roslindale, cette petite bourgade paisible, il était hors de question de commettre une telle chose. Elle espérait juste que tout ceci allait vite se terminer pour qu'elle puisse gentiment rentrer chez elle. La jeune fille à ses côtés murmura quelques mots. Sona leva les yeux aux ciels. C'est plus facile à dire qu'à faire, ce n'est pas tout les jours qu'une prise d'otages à lieu et surtout, qu'on en fasse partie .. Dit-elle alors que les cambrioleurs poussaient un peu plus le directeur a ouvrir les coffres. Après tout, que pouvait-elle faire à part faire le conversion. Vous êtes venue pour quoi, vous ?

Tout était aller très vite, et Angela s’était vite retrouvée derrière le comptoir, prisonnière comme du vulgaire bétail. La peur s’était alors immiscé en elle, persuadée que tout cela allait très mal se terminer. De nombreux clients s’étaient alors pointés au mauvais moment, faisant d’eux de pauvres victimes. La blonde restait silencieuse, tremblante sous les regards impétueux des personnes retenues en otages par les hommes cagoulés. Tout ceci n’était qu’une mascarade, les forces de l’ordre n’avaient plus qu’à les cueillir. Et pourtant, la blonde ne pouvait s’empêcher de penser que le danger restait bel et bien présent, menaçant la vie de chacune des personnes qui se trouvaient dans cette pièce.

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