- memoirs of an imperfect angel.

( sanaa keating )

trente-six ans | gynécologue-obstétricienne | rafflesia lane

prénom|nom Sanaa Clare Keating, née Wellington. Son prénom qui signifie "beauté" en langue swahili, ou encore "brillant" en arabe a été choisi avec soin par sa mère, d'origine soudanaise. Clare est un hommage à sa grand-mère paternelle, et son nom de famille n'est autre que celui de son époux. lieu de naissance Boston, MA, United States of America. nationalité|origine Américaine, d'origine soudaine et afro-américaine. situation financière ($$$$$$), son salaire de médecin spécialiste lui permet de très bien gagner sa vie. statut civil Mariée, elle l'est depuis dix ans. Et si en apparence elle vit une idylle, son mariage est en péril depuis plusieurs mois. Sanaa est également mère de trois enfants, deux filles et un garçon, respectivement âgés de huit, six et cinq ans. orientation sexuelle Hétérosexuelle, il n'y a jamais eu aucun doute là-dessus. ambitions|rêves Elle a pour le moment réalisé toutes les ambitions fixées, ses rêves sont devenus réalité. Si elle le pouvait cependant, elle souhaiterait retourner quelques années en arrière, quand son mariage était encore au beau fixe. j'aime Ses enfants, son métier, les talons hauts, le saumon cru, faire rire, pousser la chansonnette entre deux consultations, la nourriture en général, voyager. j'aime pas Le retard, être prise pour une imbécile, la pluie, que l'on touche ses cheveux, la malhonnêteté. traits de caractère maternelle, drôle, sarcastique, diplomate, perfectionniste, control-freak, élégante, taquine, ambitieuse, cultivée, leader, réfléchie, ouverte d'esprit, réservée. crédits besottedqualefch/tumblr.

anything you can do
Elle est passionnée par la mode, et l'a toujours été. Elle n'a pas fait partie de ces enfants qui ne pensaient qu'à enfiler des vêtements confortables afin de pouvoir se rouler par terre et se salir à souhaits, non. Depuis que sa mère lui a donné l'opportunité de choisir ses propres tenues, aux alentours de ses six ans, elle les a toujours confectionnées avec soin et finesse. + Sanaa est la petite-fille d'un professeur de droit, l'un des premiers afro-amériains à avoir tenu ce poste à l'université de Boston, et elle n'en est pas peu fière. Fille d'avocat et d'une juriste, elle a toujours baigné dans l'univers du droit mais n'y a pas trouvé sa place, au grand dam de son géniteur qui voyait en elle un potentiel incroyable. Il disait que sa force de persuasion et son habilité à manier l'art de la rhétorique lui auraient promis un avenir brillant. + Autre chose qu'elle manie extrêmement bien, c'est le sarcasme. C'est avec une facilité déconcertante qu'elle l'utilise, parfois en abuse peut-être. Rarement dans le but de blesser, même si dans l'énervement, il peut lui arriver de virer dans le cynisme. + Ses enfants, comme tout parent, sont la prunelle de ses yeux, son tout dans lequel elle puise des forces lorsqu'elle se sent à bout ou perdue, comme en ce moment. Elle n'a pas toujours rêvé d'avoir des enfants mais maintenant qu'elle les a, elle n'arrive pas à imaginer comment sa vie aurait été sans eux. + Elle aime son mari, ils ont en apparence le genre d'histoire qui fait sourire le plus endurci des célibataires, et craquer les amoureux de l'amour. Et elle l'a aimé pendant douze ans avant cela, mais depuis quelques jours, ses sentiments ont comme été mis sur pause. En effet, cela fait un moment qu'il est plus que stressé, a des réactions anormales et très impulsives en plus de tomber dans la dépendance médicamenteuse. Il est dans un déni profond, mais l'élément déclencheur de cette grosse tension entre eux a été le fait qu'il ait oublié leur fils dans sa voiture, pensant l'avoir déposé à l'école comme il était prévu qu'il ne le fasse. Depuis, elle l'a mis à la porte et refuse d'avoir un quelconque contact avec lui, qu'il n'ait de contact avec leurs enfants, tant qu'il n'aura pas admis ses torts. + Son métier, c'est son échappatoire. Les apprécie les consultations et trouve quelque chose de spécial, de magique, à chaque grossesse, à chaque femme qui vient lui confier la partie la plus intime de sa vie. Elle plaisante souvent sur le fait qu'elle voit des vagins et tout ce qui les entourent à longueur de journée, et donc que rien ne peut vraiment la dégoûter. Mais ce qu'elle préfère encore, c'est d'aider ces mêmes femmes à mettre au monde leurs petites merveilles, c'est une réelle satisfaction à chaque fois. + Elle a une petite soeur, Noreen, avec qui elle n'a à peu près rien en commun. Leur relation est essentiellement basée sur des désaccords en tout genre, elle se demande même parfois si sa cadette ne prend tout simplement pas plaisir à la contrarier. + Les ragots en tous genres, Sanaa ne s'en préoccupe pas vraiment. Ce serait cependant mentir que de dire qu'elle ne tend pas l'oreille de temps à autre, en lâchant quelques commentaires de temps à autres.

pseudo|prénom hbic, haby. âge|lieu de résidence 21, française, je suis en Suède pour quelques mois. avatar Kerry Washington, est-ce qu'on pourrait me la réserver, please? - memoirs of an imperfect angel. 1670658132

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fréquence de connexion Quotidienne. nature du lien Inventé. commentaires|autres écrire ici.

get out of my life

Elle caresse doucement le front de son fils endormi sur ses genoux, à l’arrière de l’Audi Q7, la nouvelle acquisition faite par son époux. Elle laisse échapper un léger soupire, et relève les yeux, croisant le regard de Scott dans le rétroviseur intérieur. Il la fixe, sûrement depuis quelques minutes déjà, la suppliant du regard qu’elle lui adresse la parole ; elle n’en fera rien. Son attention se reporte sur Aiden, alors qu’elle constate qu’ils sont arrivés à destination, les voilà garés devant leur demeure. Le père de famille sort du véhicule et vient lui ouvrir la portière arrière, avant de tendre les bras, ayant sûrement pour intention d’y accueillir l’enfant encore somnolant. « It’s fine, I’ve got him. » D’un ton froid et transparent, Sanaa enlace l’enfant qu’elle sert contre elle et se dirige vers la villa, sans un regard aucun pour Scott qui se mordille la lèvre inférieur et se passe une main dans la nuque, en signe de remords. Elle sort ses clés et pénètre dans le logement, enlève ses chaussures et monte directement à l’étage avant de déposer l’enfant dans son petit lit. Elle le borde et dépose un baiser sur sa joue, quitte la chambre et la laisse entrouverte. La jeune femme revient sur ses pas, et trouve son mari assis sur le canapé de la pièce principale, les coudes appuyés sur ses genoux, la tête dans les mains, littéralement presque en train de s’arracher les cheveux. Lorsqu’il sent sa présence, il relève la tête et Sanaa constate qu’il a les yeux rouges et légèrement embués. Elle déglutit, elle ne peut nier que le voit dans un tel état lui fait quelque chose. Mais cette fois-ci, c’est trop. « Sanaa I’m so sorry. I don’t know what happened, I… » Elle croise les bras, détoure le regard et un rire nerveux se fait entendre. « You’re sorry. You don’t know what happened. » Elle secoue la tête négativement, elle sent l’énervement qu’elle contenait depuis l’hôpital monter en elle. « Maybe you want me to tell you, to remind you what happened, since you seem to suffer from a severe memory loss ? You forgot my child in your car while you were supposed to take him to school, that’s what happened. And then you just went on with your life, doing God knows why. You left your five-year-old son alone for two hours. Two fucking hours. » A ce moment, elle ne tient plus en place. Son regard est livide, un nombre trop important d’émotions la traverse. La colère, la tristesse, de la rancune, du dégoût. « And I blame myself for everything, I just.. I just lost track of time. » Il se lève et avance vers elle, un air plus que désolé sur le visage. Elle hausse les sourcils, faussement surprise et recule, presque par réflexe. « You lost track of time, wow. I mean really ? Are you kidding me right now ? Do you know what can happen to a kid left alone in a car for so long ? What if that woman hadn’t seen him and called the police, huh ? Why did you even leave him alone in the first place? » Il reste interdit et tente une nouvelle fois de l’approcher, posant une main sur la sienne. Une nouvelle fois, elle a un mouvement de recul. « Don’t you fucking touch me Scott. » Réalisant qu’elle a un peu trop haussé le ton, son regard se diriger vers le haut de l’escalier, et baisse d’un ton, ne souhaitant pas réveiller le petit garçon. « You have a problem. You have a serious addiction problem, and you need to fix it. » Il fronce les sourcils, et affiche un air confus. « Come on. I know I fucked up, okay ? I fucked up big times, but I don’t have any « addiction problem ». It won’t ever, ever happen again, I promise. » Elle le regarde, ahurie par de telles paroles, elle en deviendrait folle. « You’re damn right it’s never happening again. » Elle lui tourne le dos et fait quelques pas, avant de se retourner. « I want you out of this house. Before the girls come back from school, you need to be long gone. Your hear me ? » Ses sourcils se froncent encore plus, il lui demande de répéter, haussant à son tour le ton. « Get out. You take your stuff and you get the hell out of here. Leave. » Il la rattrape, elle le repousse encore. « What do you mean, « leave » ? Sanaa please, we can work this out. » Elle baisse la tête et soupire une nouvelle. « Please Scott, just leave. » Et sur ces mots, elle quitte le salon et reprend le chemin de l’escalier, lui jetant un dernier regard larmoyant, plus déçue que jamais.