they mad they ain't famous (debby)

« Je veux rester avec toi maman ! » lâcha Emma tandis que Debby sortait les valises du coffre. Cette dernière soupira avant de s'accroupir devant sa fille. Les larmes remplissaient les yeux de cette dernière, ce qui aurait pu faire culpabilisé la mère. Après tout, elle laissait ses enfants sous la responsabilité de leur grand-mère pendant toute l'été, tandis qu'elle allait s'amuser à Los Angeles avec son nouveau petit ami, qui allait sûrement changer à son retour. Disons qu'après son premier divorce, elle n'était pas prête à se poser et en profitait un peu trop. Cette petite phase lui a tout de même apporter des jumeaux, ce qui avait été une grosse surprise. Mais Debby pensait qu'à son été et à ce qu'elle avait de prévu, elle n'avait pas envie de devoir trainer ses enfants partout. « J'ai dit non, Emma. Ne t'inquiète pas, tu vas t'amuser avec grand-mère, tout comme l'année passée. Tu ne t'es pas amusé la dernière fois ? » La petite haussa les épaules, ce qui mis sa mère en colère plus qu'autre chose. À chaque année, c'est la même chose. Elle ne dit rien contre son séjour chez la vieille Foster, mais une fois arrivée, elle décide de ne plus vouloir y aller. C'était à se demander si elle le faisait exprès ou pas. Elle secoua la tête, prêt à s'excuser de devoir s'absenter, mais avant qu'elle puisse prononcer un mot, sa mère apparait derrière eux. « Bon, grand-mère est là ! On s'appelle dans quelques jours ! » dit-elle avant d'enlacer sa petite, déposer un bisou sur les joues de ses jumeaux pour finalement embarquer dans la voiture et se mettre en route vers l'aéroport. Dans le rétroviseur, elle pouvait y voir Emma toujours debout sur le trottoir à regarder la voiture disparaitre prochain coin de rue.

Elle n'en revenait toujours pas. Ça ne pouvait qu'être qu'un cauchemar qui serait vite oublié le lendemain. Elle allait se réveiller et trouver Frank étendu à ses côtés dans leur lit comme ce fut les cas ces onze dernières année. De plus, son excuse bidon n'avait aucun sens. Qui réalisait à cinquante-ans être gay ? C'est du n'importe quoi, impossible ! Du moins, c'était ce qu'elle croyait. Malheureusement, tout ceci n'était pas une mise en scène, c'était la réalité. Il l'a convaincu de le suivre à Roslindale, ville qu'elle déteste, pour finalement la laisser crever là. Peut-être le karma, après avoir passé toutes ses années à essayer d'ignorer sa mère autant qu'elle le pouvait, fallait bien que ça arrive. « On va pouvoir prendre le petit-déjeuner plus souvent ensemble ! » fut la réaction cette dernière en apprenant le divorce de sa fille. Aucune sympathie. Bon, en même temps, elle lui avait répété à plusieurs reprises que cette relation était voué à l'échec. Comme elle le dit toujours, les cartes ne se trompent jamais ! Ça ne faisait que lui rappeler à quel point elle détestait sa mère. Combien elle était folle et qu'à cause de son supposément don de voyante, elle ne lui foutait pas la paix. Sa vie à Los Angeles lui manquait, car même si elle n'avait pas de boulot, elle était où elle devait être. Tout était plus simple à Hollywood. Les gens la reconnaissait dans la rue et la respectait, bien que TMZ s'amusait (et s'amuse encore) à la faire passer pour une conne. Ici, c'est à peine si les gens peuvent énumérer un film dans lequel elle a joué. Elle déteste le sentiment d'être une étrangère aux yeux des gens. Elle est Debby Foster, auparavant, les gens auraient fait n'importe quoi pour vivre près de chez elle, mais plus maintenant. Les gens l'oubliaient et laissait place aux autres actrices, plus jeune et plus belle. La nouvelle génération.

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Sandra, quel choix de malade !

mon dieu ton choix.
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je plussoie mes camarades, Sandra est un choix tellement original
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