Caleb ~ Home sweet home.

( Caleb Walker )

35 ans | Médecin urgentiste | Lavandia Land

prénom|nom Caleb Walker. lieu de naissance Il est né à Kaufman, un patelin paumé au fin fond du Texas, mais il a grandi dans l’une des fermes agricoles qui entourent la ville. nationalité|origine Les Walker sont de fiers et authentiques américains. D’après ce qu’il en sait, sa mère n’est pas originaire du pays, mais il ne souhaite pas en savoir plus. situation financière ($$$$), Caleb gagne bien sa vie. Il ne compte pas ses heures, prend beaucoup de plaisir à dépanner quelques collègues pour gratter du temps supplémentaire et frôle un peu trop souvent le burn out, mais ça lui permet de vivre correctement tout en se faisant plaisir. statut civil Célibataire, malgré tous les plans foireux de ses soeurs. orientation sexuelle Homosexuel.ambitions|rêves Très honnêtement, ses ambitions sont au plus bas ses derniers temps. Si ce n’est peut être qu’il aimerait très fortement que son chat arrête de prendre ses jeans pour une litière ambulante. Quant à ses rêves… Disons qu'ils varient en fonction des jours en ce moment, mais il ne s'en plaint pas. j'aime sa famille ; sortir avec ses amis ; ses visites à la ferme de ses grand-parents ; son boulot ; son connard de chat qui arrive bien trop facilement à l’amadouer. j'aime pas l'art avec un grand “a” - qu’il résume trop facilement à de la masturbation intellectuelle ; les champignons ; la musique qui tourne en boucle sur les ondes radios. traits de caractère charmeur - ouvert - patient - observateur - franc - inventif - sûr de lui - terre à terre - possessif - parfois grognon - souvent emmerdant - encore plus têtu qu’une bourrique - peut faire preuve d’une drôle de mauvaise fois - aime rendre service lorsqu’il le peut - possède un humour discutable, pour ne pas dire mauvais - capable de beaucoup d’autodérision - manque furieusement d’ambition - grand fan de comics. crédits gif ; katmckinnon.

anything you can do
~ Lorsqu’il était adolescent, ses camarades de classes le surnommaient Chuck Norris. Pour un Walker venu tout droit du Texas, il fallait s’y attendre. Fort heureusement pour lui, il l’a toujours pris avec beaucoup d’humour.
~ Caleb n’a jamais souhaité rencontrer sa génitrice. Il en connaît le nom, l’adresse et le numéro de téléphone. Il lui arrive même de passer dans son quartier, à Boston, lorsque le doute commence à s'emparer de lui. Pour autant, si vous lui posez la question, il vous répondra sûrement qu’elle n'est rien d’autre que la femme qui l’a mise au monde. Après tout, c’est elle qui est partie pour une carrière musicale qui n'a jamais décollé. Si vous l’entendez un jour parler de sa mère, c’est à la femme de son père qu’il fera référence.
~ Son portable ? Un Nokia 3310. Mais si, vous savez, le téléphone incassable capable de survivre à une chute vertigineuse tout en fendant le bitume. Oui, celui qui ressemble à s’y méprendre à une vieille brique à diode. Cal’ a bien essayé les téléphones dernier-cri, mais après trois écrans brisés et une chute mortelle dans les toilettes d’un bar miteux, il a abandonné l’idée. Et puis le Nokia 3310, lui, il est étanche à la bière. Chacun ses priorités.
~ Caleb vit très bien son homosexualité. Si, comme tous les adolescents en proie au doute, il était bouffi d’angoisse par le passé, ce n’est plus le cas depuis son coming out. Tout cela étant certainement dû à la réaction de son père qui se targua d’un magnifique “Ah, très bien. Tu veux une autre bière ? “ du plus bel effet.
~ Il ne possède aucun compte sur les réseaux sociaux. Officiellement parce qu’il considère ce genre de choses comme une perte de temps. Officieusement, parce qu’il connaît ses soeurs mieux que personne. Ses pestes seraient bien trop heureuses de placarder toutes les photos gênantes de sa vie à la vue de tous.
~ Cal’ considère les enfants de sa belle-mère comme ses frères et soeurs. Qu’ils n’aient aucun lien de parenté d'un point de vue génétique ne le dérange absolument pas. Il tient d’ailleurs son rôle d'aîné très à coeur, prenant un malin plaisir à parler sexualité ouverte avec le benjamin et à chasser les petits-amis trop pressants de ses frangine.
~ Il est capable de dormir n’importe où, n’importe quand. C’est un atout qui lui est très utile dans son métier, en particulier pendant ses heures d’astreintes qui traînent parfois un peu en longueur.
~ Caleb est l'une des rares personnes sur cette terre à ne pas aimer le chocolat. C'est amère, écœurant et il a l'impression de prendre dix kilos rien qu'en regardant une tablette. Il est également allergique à la noix de coco, ce qui est extrêmement dommageable pour sa personne puisqu'il en adore le goût.
~ Sa grand-mère a tenté de lui apprendre le langage des fleurs, une fois. Ce fut un véritable désastre. Aujourd’hui, tout ce qui arrive à survivre sous le toit de son petit-fils, c’est un ficus rabougrit planqué dans un coin de son salon, entre la baie vitré et la table basse. Ficus qui, par le plus grand des hasards, sert de petit nid douillet pour son chat.
~ En parlant de son chat, ce dernier se prénomme tout simplement "le chat". Ou casse-couille. Ou oui-je-t'entends-arrête-de-miauler-tu-vas-l'avoir-ta-gamelle. Ça dépend des jours.
~ Ancien fumeur, Caleb est passé à la cigarette électronique depuis quelques mois. Une tentative d’arrêt qu’il considère réussie, puisqu’il n’a pas encore ressentie l’envie de toucher à sa cartouche de secoure. L’odeur de tabac froid a laissé sa place à celle des fruits exotiques et de la menthe acidulée.

get out of my life

Accoudé à la rambarde du balcon, son regard mord l'asphalte en contrebas. Le brouhaha infernal qui résonne derrière lui ne semble pas s'épuiser et c'est à se demander comment font les voisins pour ne pas appeler la police à chacune de leur réunion de famille. Des cris, des rires, des parties de poker qui s'éternisent et des chamailleries d'enfants hurlées au beau milieu de la nuit. Nul doute que les Walker sont les pires de tous en matière de nuisance sonore. Caleb, lui, les présentent souvent comme la famille parfaite. Celle qui accepte, qui pardonne et qui aime. Celle qui est pleine d'entrain et de vie, de sarcasme et d'humour. Celle qui éduque et qui gronde, mais qui offre toujours un soutien indéfectible et une oreille attentive. Peu importe le décompte des années, elle lui est toujours aussi chaleureuse qu'autrefois. Même s'il garde un souvenir heureux de son enfance, perdu dans la campagne texane, il se sent plus à l'aise ici, à Roslindale. Tout n'a pas toujours été simple, mais la patience de sa belle-mère à son égard fut exemplaire. Karen a ça de bon qu'elle sait manier les hommes par le bout du nez.

L'urgentiste esquisse un sourire amusé en se rappelant de leurs premiers échanges. Parfois odieux, souvent détestable. Il prenait un malin plaisir à la faire passer pour la marâtre dur et cruelle qu'elle n'était pas. Mais le temps aidant, sa colère d'enfant s'apaisa. Jamais la jeune femme ne voulut remplacer la mère absente de Caleb. Et pourtant, ce fut bien elle qui lui offrit l'amour maternelle dont il avait besoin. Un soupir lourd de fatigue le sort de sa torpeur et l'aîné des Walker tourne un instant la tête vers l'intrus. Dans l'entrebâillement de la porte, son père lui lance un regard à mi-chemin entre le désespoir et la pitié. M'est d'avis que la voix nasillarde de Mia en train d'étriper une chanson de Bruno Mars y est pour beaucoup. Sa petite soeur n'a pas un don artistique très poussé, mais ça ne l'a jamais empêché de briser joyeusement les oreilles de tous ceux qui l'approchent. Cal appelle ça son arme secrète. Si quelqu'un venait à emmerder cette petite peste, nul doute qu'elle lui péterait un ou deux tympans au passage. Question de principe. Le fils fronce les sourcils d'un air faussement accusateur.

” Je te préviens, si tu te mets à chanter toi aussi, je saute.
- Du premier étage ? Tu risquerais de te faire mal.
- C’est le but. “

Les rires emplissent la pénombre qui les entoure. John Walker a toujours été un héro à ses yeux. Une idole, une référence à atteindre pour toucher un début de perfection. Des sentiments sûrement biaisé par l'enfance solitaire qu'il a passé en sa compagnie. Grandir enfermé à la campagne alors que sa mère irresponsable essaie de faire carrière à l'autre bout du pays, ça n'aide pas à briser l'image du paternel fort et solide.

” Tu ne m’as pas répondu tout à l’heure, Caleb.
- Tiens, j’avais pas vu que les voisins avaient acheté une nouvelle voiture. “

Dialogue de sourd. John pousse un soupire à fendre l'âme, puis lève les yeux au ciel dans une mimique exagérée. Décidément non, “comment vont les histoires de coeur”, ce n'est pas un sujet que Caleb adore partager avec son père. Pourtant, il est ouvert d'esprit, tolérant. Il ne l'a jamais jugé sur ses choix de vies ou ses envies. C'est même lui, le premier, qui l'a soutenue durant ses études de médecine alors que beaucoup le pensaient perdant. Mais ça, non. Vraiment. Il ne veut pas lui parler de cette rencontre, de cet homme qui l'attire comme un aimant depuis quelques temps. Il connaît trop bien son père et il n'a aucune envie de l'entendre à nouveau lui faire un sermon sur les bienfaits d'un préservatif. Merci, mais non merci. Il a trente-cinq ans tout de même. Il sait gérer sa vie, même si son père le voit encore parfois - souvent - comme son grand bébé. La discussion reprend rapidement entre les deux hommes, Caleb orientant l'échange sur ses heures éreintantes de boulots. À bien y réfléchir, l'urgentiste a eu la belle vie jusqu'à présent. Une vie paisible et ordinaire. Certes, sa mère l'a abandonné peu de temps après sa naissance. Certes, ses camarades de classes à Roslindale n'ont pas toujours été tendre avec lui, entre son accent texan et son homosexualité avouée. Certes, tout n'a pas toujours été rose et pétillant. Mais pour chaque embûche sur son chemin, il a réussi à trouver des proches, des amis ou de la famille pour le soutenir et l'aider à reprendre la route. Et ça, personne ne pourra le lui enlever. Pas même son connard de chef qui s'amuse à lui assigner des horaires invivables. John fronce un instant les sourcils, le regard rivé à travers la grande baie vitré qui les séparent du capharnaüm ambiant.

” Je rêve ou Mia est en train de danser sur le canapé..?
- C'est décidé, je vais quitter cette famille. “

pseudo|prénom Lilith ~. âge|lieu de résidence 25 piges / et je vie au milieu de la pluie et des moutons. o/ avatar Alfonso Herrera. fréquence de connexion Au moins une fois par jour je dirais ! nature du lien Pré-lien d’Avery Cohen. commentaires|autres Poney.