/not tomorrow yet.

( darcy rovner )

29 ans | infirmier | lavandia lane

prénom|nom Darcy en hommage -et il a presque honte de l'avouer- à Jane Austen. Bien qu'il en aime les mots et le style, il s'en veut presque de se retrouver dans le personnage éponyme. Rovner, un nom sans prétention, et qui n'en demande pas plus que sa tranquillité actuelle. lieu de naissance Fort Lauderdale, en Floride, bien qu'il n'en garde que très peu de souvenir, déménageant dans le coin lorsqu'il n'était qu'un enfant. nationalité|origine Américain dans son cœur et dans le sang, il se plaît à s'imaginer patriotique, pur sang. Mais il doit avouer qu'il a des origines australiennes du côté maternel. situation financière ($$$), En tant qu'infirmier il n'est pas à plaindre, loin de là. Surtout que, rien ne l'attendant à la maison, il n'a aucune obligation sur ses horaires. Il y passe d'ailleurs peut-être trop de temps. statut civil Il a osé donner son cœur, une fois, malgré ses appréhensions. Et aujourd'hui il s'en mord les doigts, et le temps ne parvient pas à effacer son nouveau statut de célibataire. Le temps, non, mais une ombre sulfureuse le pourrait peut-être. orientation sexuelle Tenter quoique ce soit avec un homme ne l'a jamais réellement intéressé, mais Darcy, il va là où le vent l'emporte. Hétérosexuel, plus par défaut que par réelle connaissance de cause. ambitions|rêves Parvenir à tout oublier, et pourquoi tout recommencer. Oublier la douleur, les morsures, revivre les instants de paix et d'insouciance. Mais le pourrait-il vraiment? j'aime Les jours pluvieux, l'odeur d'antiseptique, les skittles, elle (avant), le sourire de sa jolie voisine, l'adrénaline, l'ordre, le respect, le fromage. j'aime pas la chaleur, les migraines, elle (maintenant), les souvenirs douloureux, tout ce qui est vert, le mensonge, les boîtes de nuit. traits de caractère Réfléchit, charismatique, bienveillant, (trop) sérieux, minutieux, (un peu) coincé, loyal, respectueux, réservé, ambitieux, déchiré, solitaire, rancunier, nostalgique. crédits matthewdaddariodaily.

anything you can do
i. Darcy, il a subit les pulsions romantiques littéraires de sa mère. Grande amoureuse de Jane Austen, elle en a tellement apprécié les personnes qu'elle a choisi le sien en fonction. Darcy. Lorsqu'il a eu le loisir (et la curiosité) de s'y plonger, il a été troublé par la ressemblance. Pour le coup, personne ne peut l'accuser de s'y être conformé. ii. Darcy, il a toujours aimé ce jeu de docteur étant gosse. Il aimait revêtir sa blouse blanche, ressembler à un alien avec tous ces objets sur sa tête et autour de son cou. Il s'y plaisait tellement que la voie s'est offerte à lui, simple, comme une évidence. Mais il a délaissé le docteur pour l'infirmier. iii. Darcy, il n'a jamais été un adepte des relations sentimentales, ou de tout ce qui s'en rapproche. Il les estimait dangereuses, et n'était en aucun cas intéressé à l'idée d'y perdre un morceau de son âme. Il s'était d'ailleurs toujours dit que jamais, ô grand jamais, il ne tomberait amoureux. Loupé. iv. Lorsqu'il a croisé ses iris, il a tout de suite su que son cœur s'emballerait pour elle. Non ps pour son joli minois, mais pour son aura, son parfum, cette sensation qu'elle dégage. Et c'est patiemment qu'il lui a fait la coure. A l'ancienne, à sa manière, du haut de son balcon. Pour la recevoir dans ses bras lorsqu'elle a chut. v. Si les années à ses côtés ont été douces et délectables, il a eu cette opportunité d'aller en formation, en Europe. Quelques mois, quelques milliers de kilomètres. Quelle importance pour lui? Néanmoins, il accepta la pause, momentanée. Pour -essayer- mieux supporter l'absence, moins vivre dans l'errance. Les mois, c'est long. Mais durant tout ce temps, il n'a pensé qu'à elle, n'a espéré qu'elle. Malgré les milles et unes possibles tentations européennes. vi. C'est le cœur en liesse qu'il est revenu, impatient de retrouver sa belle, insouciant quand à ses sentiments. Puis ça a commencé par des je travaille tard ce soir, j'ai déjà quelque chose de prévu. Comme une gêne, une entrave à la vérité, une sensation désagréable. Il a laissé couler, absolument peu désireux de brusquer les choses. Mais c'est deux semaines après, lorsqu'il a commencé à s'impatienter, qu'il a appris la vérité. Elle. Son meilleur ami. vii. C'est le cœur en miettes qu'il est retourné à son quotidien, confondant les jours et les nuits, perdant le fil des heures. Lui qui s'était juré de ne jamais subir une telle dévastation, il en était le principal acteur. Et bordel c'que ça pouvait faire mal. viii. Puis, il y a eu ce soir, cet énorme vacarme, tout proche. Il lisait tranquillement dans son fauteuil lorsque son cœur a fait un bond. C'est en courant qu'il est sorti sur le seuil de sa maison, et a compris le fil de l'accident. Il mettait un nom sur la voiture, qu'il avait déjà souvent vue. Et c'est quand il vit sortir une silhouette blonde qu'il s'élança vers elle, l'empoignant entre ses bras, la serrant contre son cœur. Il ne voulait pas qu'elle voit ça. Il ne voulait pas que ça reste le dernier souvenir qu'elle avait de l'homme qu'elle aimait. Sa douce Angela. ix. Depuis peu, il voit une psychiatre, pour l'aider à surmonter ses démons, l'aider à y voir plus clair. Mais ce qu'il n'avait pas prévu, c'est cette émotion que cette femme créerait chez lui. Une sorte d'euphorie, un engourdissement, une sensation intense. Et c'est sans s'en rendre compte qu'il a multiplié les rendez-vous avec elle. Dérivant de sujets, entrant dans les confessions intimes. Et plus le temps passe, plus elle occupe ses pensées. Malgré qu'elle soit mariée. x. Aujourd'hui encore, il en veut à son ex petite amie, son meilleur ami, et son autre ami qui a gardé le silence. Tant de trahisons de toute part qu'il en perdrait son âme. Le temps ne guérit pas toutes les blessures, non. Et même s'il revit aux côtés de quelqu'un d'autre, son cœur est toujours meurtri. Le cœur se rappelle, n'oublie jamais. Et jamais il ne pourra l'oublier.

pseudo|prénom morghulis, maia âge|lieu de résidence vingt-trois, france. avatar matthew daddario. fréquence de connexion tous les jours. nature du lien inventé. commentaires|autres c'est tellement beau. /not tomorrow yet. 1403957923

Dressing in black, you're around
for the weekend dancing at night,
you're the light that I won't let go

Les battements de son cœur résonnent jusqu'à ses tempes, jusque dans sa gorge. Son corps se vide, se remplit de froid, pour ne souffler que le chaud quelques secondes après. Il aurait aimé qu'on le secoue, qu'on hurle à ses oreilles, comme pour le sortir d'un mauvais rêve. Mais la réalité était là, accablante, désarmante, foudroyante. Ciel qu'il avait pu être stupide. Putain qu'il s'en voulait d'avoir été aussi naïf. Mais il ne parvenait pas à comprendre comment il avait pu laisser passer une telle chose. Comment il avait pu être aveugle, à ce point là, comment il avait pu ne pas voir tous les signes. Comment ils avaient pu lui faire ça, à lui. Lui qui pensait être leur ami, leur rempart, leur amour. Lui qui avait placé une foi aveugle en chacun, et chacune. Lui qui se retrouvait aujourd'hui désœuvré, plus seul que jamais. Son regard se perd dans le thé fumant, qu'il ne parvient pas à ingérer, les jointures des mains blanches à en pleurer. Et elle se tient là, devant lui, attentive. Comme une ombre bienveillante, qui attend le réveil de l'enfant. I can't believe it, even after fiew months. Les premiers mots qu'il décroche en quinze minutes de séance, premiers mots qui font suinter cette blessure béante qui n'en guérit pas. Son regard est paisible, bien qu'il s'y laisse surprendre une once d'empathie. De la pitié? Non, pas venant d'elle, pas de part. De la compréhension? Probablement. I'm still in love with her, and that's why I'm mad. I can't still thinking about her. Not like that. Oui, il devrait la haïr pour tout ce fléau qu'elle lui a fait endurer. Et il ne lui en veut pas à hauteur de ce qu'elle mérite. Tout ça parce que son cœur bat toujours pour elle, tout ça parce que les souvenirs sont toujours aussi intenses. Et il s'en veut, de ne pas être capable de l'oublier. And your best friend? What are you thinking about? Sa mâchoire se crispe, une veine d'impatiente palpite à sa jugulaire. Non, en revanche, qu'on le lui parle pas de lui. Peut-être qu'il ne méritait pas toute la haine qu'il ressentait, mais les choses étaient ainsi, il avait tout déversé sur lui. Et il ne saurait l'expliquer. I don't want to talk about him. He's nothing to me. Le coin de ses lèvres s'étire légèrement, et il sait qu'elle ne le croit pas. Lui même ne se croit pas. Comment effacer tant d'années d'amitié d'un revers de la main, en toute impudence? Mais il essaie de s'en persuader, d'y croire dur comme fer. Il le doit. And the last one? Jake, isn't it? Et dire qu'il avait pensé pouvoir compter sur lui. Dire qu'il avait espéré pouvoir transférer sa confiance en sa personne. Il s'était fourvoyé une nouvelle fois. Il ne comprend pas ce silence qui l'a saisi, ces mensonges qu'il a étouffé. Pourquoi ne lui avoir rien dit? Avait-il eu peur de sa réaction, à lui, le pacifiste? Il aurait du suffisamment le connaître pour savoir que jamais il n'aurait eu à redouter sa réaction. Bien au contraire. Sa reconnaissance aurait été éternelle. Au lieu de cela, il a contribué à ces deux semaines d'ignorance, à toutes ces sentences. I trusted him. And he lied to me. Again. Always. Il ferme les paupières un instant, comme pour digérer toutes ces confidences. Comme pour mieux avaler les incidences. Mais les faits sont là: il est détruit. Bousillé, abandonné, délaissé. Le groupe d'antan n'est plus, lui aussi a explosé. Tout fout l'camp.